Qui suis-je ?

Holà, je suis Angélique !

Je vis aujourd’hui dans une ferme en pleine nature en Charente-Maritime, entourée de mes chevaux, chèvres et chats.

Mais ça n’a pas toujours été comme ça…

À 6 ans, j’ai découvert les chevaux. Pas seulement l’équitation mais ce lien unique, presque magique, qui dépasse les mots qu’on peut créer avec eux. J’aimais les observer, leur confier mes secrets et prendre soin d’eux plutôt que de passer des heures en selle ou à sauter.

Mais l’adolescence a tout changé. J’ai arrêté l’équitation et, pendant presque 10 ans, je me suis éloignée d’eux. L’équitation que je connaissais à cette époque ne me correspondait pas : trop tournée vers la compétition et la performance, pas assez centrée sur le cheval et la relation profonde qu’on peut créer avec lui.

Moi, je rêvais de liberté, de balades et de complicité. Alors, j’ai tout arrêté.

J’ai suivi un parcours "classique" : BAC, BTS, DU puis un travail à l’hôpital comme technicienne de laboratoire puis en technicienne assurance qualité. Vu de l’extérieur, j’avais « réussi ». Mais à l’intérieur ? J’étais épuisée, stressée, déconnectée de moi-même à courir partout, sans jamais vraiment prendre le temps de respirer.

Et puis tout a changé quand ma jument, Princesse Uri, est entrée dans ma vie.

Au départ, je voulais juste "remonter à cheval". Puis il y a eu la demi-pension. Et très vite, l’envie d’avoir MON cheval. J’étais partie voir un hongre, et je suis finalement revenue avec une petite jument : Princesse Uri. Avec elle, j’ai découvert autre chose. Je savais monter, oui. Mais je ne savais pas ce que c’était que d’avoir son propre cheval, de s’inquiéter pour lui à chaque instant, de vouloir toujours lui offrir le meilleur et de se sentir parfois complètement dépassée. C’est pour elle que “Mamie Hindi” est entrée dans nos vies. Puis, après son départ, Nuran et Osher ont rejoint notre famille. Chaque cheval avec son caractère, ses fragilités, ses défis et chacun avec ses leçons à m’apporter.

Mais avec eux, sont aussi arrivés les grands bouleversements.

Mon plus grand défi, c’était Princesse Uri. Avec son headshaking, ses blessures et son effet miroir, elle m’a obligée à tout remettre en question : tout ce que je croyais savoir, tout ce que je pensais être.

Et la vie n’a pas épargné le reste : l’épuisement au travail, la maladie et la perte de ma sœur, la disparition de certains de mes compagnons de route. Ces épreuves m’ont confrontée à mes peurs, mes émotions, mes doutes, à la culpabilité de ne pas pouvoir “sauver” tout le monde, et à mon syndrome de Madame Parfaite.

C’est en cherchant à l’aider, ELLE, que j’ai commencé à m’aider MOI.

Princesse Uri m’a appris une chose essentielle :

Prendre soin de son cheval commence toujours par prendre soin de soi.

Le gang des chèvres

Le gang des chats